Exposition de groupe

Peinture et dessin

Vernissage le dimanche 23 février à 14 h

Cette exposition regroupe cinq artistes qui ont en commun un regard sur les gens et les lieux où ils vivent. Bien que différent, leur regard demeure empreint de tendresse, d’humanisme, et il ne porte pas de jugement. Chaque artiste documente à sa façon le quotidien, l’échange, l’interaction ou au contraire la solitude, l’isolement, l’angoisse, et exprime l’émotion dans ses œuvres tout en gardant une position d’observation, légèrement en retrait. Comme si chacun·e nous disait « Ces gens, ce sont «nous», nous jeunes, vieillards, citoyen·nes actif·ves ou non, nous les humains qui vivons, travaillons en proie à l’ennui, à l’angoisse, à la disparition.

Caroline Guay

Renaissance, redécouverte, retour aux sources. La vie nous amène parfois à des années-lumière de nos prévisions.

Fascinée par le primitivisme, le fauvisme et l’expressionnisme allemand,  des courants explorés dans mes cours en histoire de l’art, j’ai découvert une toute nouvelle façon de m’exprimer artistiquement. J’ai vu mon art évoluer, se transformer. Du graphite à l’encre de Chine, de l’acrylique au mixed media, c’est maintenant à la craie aquarelle sur papier que j’exprime ma créativité. C’est ainsi qu’à partir de 2024, je considère que mes œuvres sont devenues plus personnelles, plus intuitives.

Travaillant dans le réseau de la santé comme technologue en imagerie médicale depuis 1993, c’est à la suite d’un long congé que Caroline Guay s’est remise au dessin.

Depuis 2018, elle a exposé au Québec. Sélectionnée en 2023, pour son exposition J’ai le goût de chanter présentée dans le réseau des bibliothèques de Québec, puis par la Centrale des artistes pour l’exposition, à Laval, l’artiste a entamé des études en arts visuels au cégep de Limoilou.

 

Christine Larivière

Férue d’arts plastiques depuis ma plus tendre enfance, j’adore explorer toutes sortes de médiums : du graphite au fusain, de l’aquarelle à la peinture à l’huile. J’adore voyager entre la création et la réalisation.

Je peins la vie quotidienne. J’explore les réalités urbaines (les habitants, les marchés, les immeubles, etc.), je valorise certains métiers (marchands, brigadiers, transporteurs, livreurs, serveurs, etc.). Je suis interpellée par les enfants dans leurs différents contextes, alors qu’ils profitent de la vie. Je suis captivée par les émotions, les attitudes, la gestuelle des citoyens dans leur milieu. Bien entendu, tous nos agissements, jour après jour, sont faits en concomitance avec ceux de nos concitoyens. Cette réalité passe trop souvent inaperçue, aussi simple soit-elle. En tentant de magnifier celle-ci, j’essaie de relever l’importance que nous avons tous, les uns pour les autres.

Christine Larivière est peintre figurative contemporaine. Originaire de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, elle a étudié le dessin d’animation et l’infographie avant de faire des études classiques à l’Académie des Beaux-Arts de Montréal. Elle a ensuite poursuivi sa formation auprès du grand maître Achille Kouamé.

Maintenant fière membre de l’Institut des Arts Figuratifs, Christine est aussi membre de l’AAPARS, ainsi que du Mondial Art Academia, où elle a été nommée « artiste du mois d’avril 2024 ». Récipiendaire de plusieurs bourses et prix au fil des ans, cette artiste compte parmi ses collectionneurs quelques villes, dont Saint-Jean-sur-Richelieu, Brossard, Sainte-Anne-des-Plaines et Candiac, qui sont tombées sous le charme de ses œuvres.

 

Cynthia van Frank

En tant qu’artiste éducatrice née à Montréal, je navigue dans les interactions complexes de la mémoire, de la perte, de la famille, de la maison et de la nature dans ma pratique approfondie. En tant que survivante de l’Holocauste de deuxième génération, mon travail explore de façon unique l’impact durable des traumatismes. Il est centré sur le parcours de ma mère de 93 ans atteinte de démence, et s’entrelace avec mes contemplations sur la mortalité. J’assume le rôle de gardienne de la mémoire, éclairant la fragilité des souvenirs et découvrant des récits dans les objets environnants.

Chaque coup de pinceau incarne un «réalisme émotionnel», reflétant ma remarquable capacité à capturer des émotions complexes.

Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts avec distinction et d’un diplôme en éducation artistique de l’Université Concordia, Cynthia van Frank a enrichi son parcours par des études à l’École des beaux-arts de Montréal. Son travail a été présenté dans des expositions aux États-Unis et en France. Ses œuvres se trouvent dans des institutions prestigieuses et dans des collections privées.

 

Mary Hayes

Alternant l’aquarelle et la peinture à l’huile, mes tableaux s’inspirent des représentations de la figure humaine dans la peinture européenne classique et dans la culture populaire. Les sources historiques et contemporaines sont ainsi réunies, ce qui donne un sentiment de déséquilibre et de récits multiples, entrelacés et parfois contradictoires.

Mes tableaux récents résultent d’une collaboration avec les plus jeunes membres de ma famille. Les modèles/collaborateurs jouent des rôles dans des scénarios inspirés des genres Teen Thriller, Teen Sleuth, Adventure/Sci-Fi, maintes fois abordés dans la culture populaire américaine (Nancy Drew, Halloween, Twilight, Riverdale, pour n’en citer que quelques-uns). Le geste et l’expression faciale deviennent ici des outils pour exprimer le voyage personnel de l’individu dans le contexte de la société en général. J’aborde des questions telles que l’isolement social, la transhumance humaine et la crise climatique.

Peintre, muraliste, peintre scénique et enseignante en art, Mary Hayes a obtenu son baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia. Elle a présenté plusieurs expositions individuelles et participé à des expositions collectives au Québec et en Amérique du Nord. Elle a reçu des bourses du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal et de la Fondation Adolph et Esther Gottlieb. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées, telles que la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada, Loto-Québec, la Grande Bibliothèque de BAnQ, le Musée du Québec et Senvest Inc. Elle habite à Tiohtià:ke – Mooniyang – Montréal.

 

Richard Paul

Diplômé en architecture en 1977, c’est pendant mes études que j’ai eu la piqûre du dessin. Ayant malheureusement dû me réorienter en raison du crash dans ce domaine, c’est la retraite en 2021 qui m’a enfin permis de m’adonner pleinement à la peinture. Je puise mon inspiration dans mes voyages, dans des photos de revues ou magazines, dans les musées que je visite.

Ici, je porte un regard particulier sur la vie à la plage : un grand mariage, une mère et son enfant discutant les pieds dans l’eau, des paysages avec une présence humaine ou non. Je m’intéresse au simple, à l’anodin, à la vie de tous les jours pimentée des plaisirs du bord de mer.

Véritable passionné d’art, Richard Paul s’adonne à la peinture à l’huile depuis près de vingt ans. L’artiste a exposé ses œuvres en 2016 à la Maison des gouverneurs. Il a également présenté de nouveaux portraits au Centre récréatif Au fil des ans de Sorel-Tracy en 2020.