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Du 21 septembre au 29 octobre 2023

CHRISTIANE AINSLEY et LUCIE DUVAL

CORRESPONDANCE D'UN FUTUR ANTÉRIEUR
Natures mortes

Arts Sutton - Ainsley et Duval

CHRISTIANE AINSLEY et LUCIE DUVAL

CORRESPONDANCE D'UN FUTUR ANTÉRIEUR
Natures mortes

Encres

Vernissage le dimanche 24 septembre de 14 h à 16 h 30

Lucie Duval et Christiane Ainsley sont amies de longue date. Au fil de ces 35 années, elles ont partagé plusieurs ateliers tout en se consacrant à leur production respective.

La première vivait en France, la deuxième, au Québec, puis vice-versa. Et pendant tout ce temps, s’il y a eu la moindre apparence d’une compétitivité artistique, elle n’a jamais assombri la belle complicité entre les deux amies.

Ainsley et Duval ont gardé contact à leur manière. Elles ont entamé une correspondance non pas sous forme d’écrits mais de dessins à l’encre. Un peu comme un « cadavre exquis », sans l’être tout à fait. Un aller-retour ou plutôt un chassé-croisé entre formes, couleurs, gestuelles.

Ainsi vous comprendrez que l’espace de la salle d’exposition n’est pas divisé mais qu’il accueille les deux productions entremêlées tel un dialogue ou mieux une narration picturale, qui se joue allègrement de la disposition spatiale classique de la nature morte.

Il y a dans cette proposition un antidote aux temps d’incertitude : des éclats de joie de faire.

Notices biographiques

Ainsley a étudié la peinture et la gravure à l’Université du Québec à Montréal. Travailler aux ateliers d’arts plastiques du MACM (1992–1998) lui a permis de toucher à toutes les techniques, ce que plusieurs artistes ne se permettent plus ou rarement. Depuis 2013, elle a une production assez abondante en céramique.

Duval a étudié en France où elle a reçu le Diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) avec les félicitations des membres du jury en 1983. Dans sa pratique elle manie mots, images et objets dans des dispositifs à la fois ironiques et critiques où le visible et le lisible se confrontent, simulent et dénoncent, séduisent et bernent. Depuis 2014, elle redécouvre le plaisir du geste avec l’encre.

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