Du 23 juillet au 23 août 2026
Loose Canine, Daniel Laflamme et Hannah Cohen
Imaginaires
Loose Canine, Venus at once sacred and profane, 2025, Acrylique sur bois, 47 x 74 x 5 cm - David Laflamme, La louve a, 2024, Papier récupéré, 40 x 130 x 180 cm - Hannah Cohen, Dragon, 2021, Céramique, 33 x 23 x 35 cm
Loose Canine, Daniel Laflamme et Hannah Cohen
Imaginaires
Vernissage
le dimanche 26 juillet à 14 h
Exposition du 23 juillet au 23 août 2026
Loose Canine
Cette série de peintures construites est une exploration de l’idée de Vénus, déesse romaine de l’amour, de la beauté, du désir et de la fertilité. Née de l’écume de la mer lorsque les organes génitaux tranchés d’Uranus furent jetés dans l’océan, elle incarne la création primordiale et la puissance sensuelle. Interprétée à travers le prisme du temps, Vénus devient un substitut poétique à la complexité évolutive de la vie, un phare de l’esthétique et de l’art de l’adaptation, de l’épanouissement de la vie depuis ses origines primordiales.
Daniel Laflamme
La sculpture La Louve réalisée à partir de matériaux récupérés tels que le papier et le carton, nous invite à une réflexion profonde sur la relation complexe entre l’humain et la nature. Évoquant à la fois le mythe antique de la louve nourrissant Rémus et Romulus et un souvenir personnel d’enfance, l’œuvre fait le lien entre culture, nature et environnement. La louve, majestueuse et protectrice, symbolise la nature sauvage, tandis que les trois petits personnages sur son dos, habillés de matériaux naturels comme des feuilles et des branches, représentent l’humain en harmonie avec son environnement.
Les matériaux utilisés, issus du recyclage, soulignent la préoccupation écologique de l’artiste, qui interroge la façon dont nous consommons et traitons notre planète. Cette œuvre invite à une prise de conscience sur l’impact de l’homme sur la nature et nous rappelle la fragilité de l’équilibre entre les deux. Le chien, fidèle compagnon, évoque à la fois la simplicité d’une enfance aimée et la puissance symbolique de la relation humain-animal.
Hannah Cohen
Ce projet rétrospective inclura plusieurs œuvres réalisées avec les différents matériaux que j’ai explorés au fil du temps. L’exposition ne suivra pas un ordre chronologique, mais mettra plutôt en lumière les transformations survenues au cours des 28 dernières années. L’un des objectifs principaux de ce projet est d’offrir au public l’occasion de savourer la fantaisie, la légèreté et l’imaginaire qui émanent de ce travail.
Loose Canine
Loose Canine est le pseudonyme d’un artiste qui préfère laisser parler l’œuvre plutôt que la personne derrière. Et parler, elle le fait — fort, étrange, viscérale. Les pièces vibrent d’énergie. Elles gravitent, se percutent, refusent de rester en place. Elles n’agissent pas comme des peintures « devraient » le faire.
Chaque œuvre commence à plat — de l’acrylique fluide appliqué sur une surface en panneau rigide — puis elle est découpée, remodelée, repeinte encore et encore, et reconstruite en reliefs dimensionnels. Ce qui débute comme une peinture devient sculpture, collage, assemblage. Le processus est physique, improvisé, intensément ancré dans le présent. Il n’y a pas de plan défini. Juste l’élan.
Un petit groupe de figures récurrentes sert d’ancrage au chaos : un petit chien, à la fois farceur et guide ; un chameau, maladroit et majestueux ; et elle — une figure centrale qui est là depuis le tout début. – Carrie Scott, commissaire
Daniel Laflamme
Que ce soit de grands oiseaux échassiers, de petits colibris, de grands mammifères ou de petits poissons et que la présence humaine soit concrète ou suggérée, dans la plupart des créations de Daniel Laflamme se dégage un rapport d’opposition-approbation entre des êtres affichant leurs dissidences et leurs similitudes à la recherche d’une nouvelle identité; la nature (oiseaux) et la culture (l’humain), l’écologie (la biodiversité) et la civilisation (la consommation).
C’est dans ce contexte, d’où s’exhalent les effluves des origines de l’humanité, passant par la préhistoire et l’Antiquité en contiguïté avec le XXIe siècle, que se trouve l’assise de la démarche artistique de M. Laflamme et où se remuent des valeurs fondamentales d’une société inadaptée aux changements climatiques.
Hannah Cohen
La proposition pour cette exposition rétrospective témoigne du parcours artistique que j’ai suivi au cours des 28 dernières années. À l’origine, mes dessins et peintures étaient liés à ma profession d’alors, l’orthophonie. Par la suite, un processus de recherche et d’exploration de divers matériaux s’est amorcé, en particulier l’argile, le bois et le feutre. J’ai tiré une grande satisfaction de l’utilisation et de la création de sculptures variées à partir de ces matériaux. Certaines œuvres sont imaginaires et ludiques, d’autres abstraites, et d’autres encore, réalistes.
En planifiant et en développant ce projet, il est devenu évident que mon parcours a été marqué par de nombreuses transitions et bifurcations. Le passage du monde anatomique à celui de la nature et de la vie animale est particulièrement manifeste.